Chaque pièce sélectionnée raconte un fragment de l’été à Paris. La direction artistique mise sur une palette de tons classiques noir, beige, bleu ciel contrastée par des jeux de matières et de volumes. Le minimalisme y est expressif, jamais froid, toujours en mouvement. Les silhouettes dessinent une féminité à la fois poétique et concrète, où chaque tenue devient une seconde peau, taillée pour les escapades urbaines ou les longues soirées d’été.

Le Trocadéro comme terrain de jeu

C’est dans ce cadre authentique que la magie opère : contre les murs de pierre claire, sur les trottoirs aux reflets dorés, chaque look trouve son écrin naturel. Le shooting se déroule comme une promenade : Angelika rit, s’arrête pour remettre sa chaussure, s’appuie contre les murs des gestes simples, ancrés dans le réel, mais sublimés par l’œil attentif de Valéry. La photographie ici ne fige pas, elle accompagne le mouvement. Valéry capte l’instant, la chaleur sur la peau, le vent dans les cheveux, les ombres longues du matin. Le tout dans une esthétique douce mais précise, où la french touch se traduit par un équilibre entre spontanéité et sophistication. La vie parisienne commence souvent au rythme feutré d’un café du matin, pris en terrasse, même quand l’air est encore un peu frais. C’est un moment suspendu, entre le silence intime du réveil et le tumulte à venir de la ville. Les Parisiens s’y attardent parfois, seuls avec un journal froissé ou plongés dans leur téléphone, ou bien à deux, en partageant les premiers mots du jour. Le café noir ou crème, toujours accompagné d’un croissant doré ou d’une tartine beurrée, devient un rituel presque sacré. Autour, les passants filent, les scooters vrombissent, les volets se lèvent, et Paris s’éveille doucement, élégante et indifférente, fidèle à elle-même.



Les neuf pièces stars du shooting

La robe noire Nuage, sculpturale, asymétrique, pensée comme une déclaration d’intention. Sa coupe évoque un nuage structuré, aérien et précis à la fois. Portée pieds nus sur le bitume ou avec des mules vernies, elle impose une élégance calme et assurée.
La robe bleue Sky Stelle avec sa fluidité céleste, elle capte la lumière à chaque mouvement. C’est une robe d’instinct, qui évoque le vent sur la peau, le ciel d’été sans nuage. Le bleu pâle sublime le teint et crée une aura presque méditative autour de la silhouette. La robe Sky 2, variation subtile sur le même thème, Sky 2 affine les lignes. Plus épurée, elle joue sur l’équilibre parfait entre confort et tenue. Une pièce pensée pour durer, de l’aube à la nuit. La robe V beige, cette pièce se distingue par son encolure en V assumée, et sa teinte sable qui évoque les trottoirs chauffés par le soleil. Elle s’adresse à une femme ancrée dans le réel, mais toujours prête à s’échapper. La robe St Tropez, un clin d’œil aux vacances françaises : coupe fluide, tissu caressant, attitude libre. Elle rappelle les étés à la mer, mais revisitée dans une lecture urbaine, presque cinématographique. L’ensemble jupe et haut You noir, graphique et structuré, cet ensemble joue sur les contrastes entre une jupe souple et un haut plus affirmé. Une silhouette pensée pour les rendez-vous d’affaires aussi bien que pour les soirées qui s’étirent. Le pantalon Sun, avec sa taille haute et sa coupe ample, incarne la fluidité contemporaine. Une pièce essentielle qui allonge la jambe, et s’adapte à tous les rythmes de la ville. La blouse Stelle beige, assortie au pantalon Sun ou portée seule, impose une féminité calme. Légère, texturée, elle respire l’élégance discrète.



Un manifeste de l’élégance contemporaine

À travers cette campagne, MARGOT VII signe un hymne à la féminité libre, à la beauté du quotidien, à Paris et à l’été. Ces neuf looks composent une partition sensible et cohérente, qui invite à ralentir, marcher dans la ville, et embrasser sa propre allure. Angelika, figure solaire et expressive, donne chair à cette vision. Valéry, fidèle complice, en saisit l’essence avec précision et douceur.